La situation politique et sécuritaire malheureuse qu’ils traversent en Haïti n’affecte pas directement les opérations de l’industrie maritime, a déclaré le président de l’Association nationale des industries maritimes, Teddy Heinsen, à la demande de ce média.
Il y a des années, a déclaré Heinsen, les compagnies maritimes avaient répondu aux besoins des ports maritimes de la nation haïtienne, mais il s’agissait de situations isolées qui se sont produites de manière conjoncturelle.
Actuellement, le secteur maritime se consacre au développement des opérations logistiques dans le pays, dans le but de continuer à être une référence de l’économie nationale pour les services offerts afin de contribuer à la facilitation du commerce international, a-t-il déclaré.
« Notre objectif principal est l’appareil productif et commercial national », a déclaré Heinsen à propos de la situation haïtienne et du transport maritime.
En Haïti, les révoltes internes des membres de gangs se poursuivent, après l’assassinat de Jovenel Moïse, une situation qui a affecté les relations commerciales de la nation voisine avec le monde, puisque les commerçants craignent de franchir la frontière ou d’entrer sur le territoire d’un pays où règne le chaos politique, social et économique.
Haïti reçoit un nombre limité de cargaisons et de navires, et l’essentiel du commerce se fait par voie terrestre, désormais paralysée. La Fédération nationale des transporteurs (Fenatrado) a récemment émis un avertissement à ses associés de ne pas franchir les limites de la frontière et que quiconque franchit sait qu’il le fait sous sa seule responsabilité.
Des gangs haïtiens détiennent plusieurs missionnaires venus apporter de l’aide, dont 16 Américains et un Canadien, sous kidnapping.
Un rapport de l’agence de presse EFE, daté de ce mois à Port-au-Prince, en Haïti, a indiqué qu’« il n’y a aucune information officielle sur le statut du groupe, qui est aux mains du gang criminel de 400 Mawozo, l’un des le plus dangereux d’Haïti, qui contrôle le quartier de la Croix-des-Bouquets, où les victimes ont été capturées le 16 octobre, dont cinq enfants.