Léonard de Vinci : un nouveau bâtiment au Clos-Lucé pour « décaper le mythe »

Le château du Clos-Lucé à Amboise, en Indre-et-Loire, où Léonard de Vinci a passé les dernières années de sa vie, a inauguré vendredi son nouveau bâtiment consacré au génie de la Renaissance, avec l’ambition de mieux cerner la légende, avec l’appui des nouvelles technologies.

Un nouveau lieu, dans l’antre de Vinci, pour tenter d’approcher le génie de Léonard. À Amboise, en Indre-et-Loire, le château du Clos-Lucé, refuge des dernières années de Léonard de Vinci, inaugurait vendredi 25 juin son nouveau bâtiment consacré à l’icône de la Renaissance. Sa mission : approcher au plus près de son génie créatif, notamment grâce aux nouvelles technologies.

Découpé en plusieurs espaces, le nouveau bâtiment, qui a nécessité 2,3 millions d’euros d’investissement, s’attache à explorer deux aspects des travaux du célèbre Toscan : sa vision architecturale et sa virtuosité picturale.

Dans une galerie virtuelle, une expérience immersive de 12 minutes plonge le visiteur dans les 17 œuvres du peintre. Des gros plans, notamment des visages et des mains, ainsi que des croquis, permettent au spectateur d’apprécier la virtuosité de l’artiste, mais aussi l’immensité de son travail. « Cela montre à quel point c’est un travailleur acharné. On n’arrive pas à un chef-d’œuvre sans un énorme travail préparatoire », résume le président du Château du Clos-Lucé, François Saint-Bris, fasciné par « la puissance et la grâce de Léonard ».

La deuxième partie de l’exposition s’attache aux travaux plus concrets de l’inventeur, architecte, urbaniste et homme de guerre. Cartes, plans et maquettes permettent de découvrir l’ingéniosité visionnaire du Toscan, mais aussi de l’ancrer dans son époque. « Léonard ne travaillait pas tout seul. Il a appris seul dans les livres, mais il s’est aussi initié en se frottant aux connaissances des autres. Quand Léonard crée des machines, il a en tête des modèles de machines des générations précédentes », explique Pascal Brioist, professeur d’histoire au Centre d’études supérieures de la Renaissance de l’université de Tours.

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